Ils ont vécu l’histoire en direct. Dans la nuit du 17 avril 2016, Fantala s’est mué en un cyclone très intense par le CMRS de la Réunion. Il restera dans les annales du bassin sud-ouest de l’océan Indien à cause de sa puissance. 15 Seychellois ont été les témoins de cette force de la nature. Ils font partie du petit groupe resté sur l’atoll Farquhar, installé dans un abri anticyclonique. Les Seychellois sont membres de l’IDC (société en charge des Farquhar).
Ils se retrouvés en plein dans l’œil de Fantala, au moment où le système connaissait une phase d’intensification qui l’emmènerait vers les sommets. Les conditions ont certainement été dantesques avec des rafales qui ont très probablement approché ou dépassé les 300 km/h. Comme prévu, le cyclone en poursuivant une trajectoire vers l’ouest nord-ouest a impacté directement les Farquhar dès le milieu de l’après-midi.
« Tout a été presque détruit sur place » explique Glenny Savy, Directeur Général d’IDC à la Seychelles News Agency. La compagnie qui gère les îles avait commencé à retirer de Farquhar, le personnel non essentiel sur place. Face à l’arrivée de la tempête, IDC avait laissé seulement 15 personnes sur place. « Cette fois-ci, les dégâts sont plus importants qu’en 2006 » a expliqué le DG. C’est la deuxième fois en 10 ans que cette île est touchée par un cyclone. En 2006, le cyclone Bondo, avec des vents de 225km/h, avait fait de nombreux dégâts, sans faire de victime. « Nous ne pourrons pas nous rendre sur place avant jeudi ou vendredi pour vraiment analyser la situation » a dit Glenny Savy.
Un commentaire
Ajouter une réponseFranchement l’oeil du cyclone en plain sur l’île Farquhar comme quoi le hasard fait les chose pile poil