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Le JIR toujours absent des boulangeries et points presse : La crise se poursuit

Ce lundi 24 juin 2024 marque une semaine complète sans le Journal de l’Île de La Réunion (JIR) en version papier dans les kiosques, boulangeries et points presse de l’île. Les négociations entamées entre Jacques Tillier, directeur du JIR, et Alfred Chane Pane, le patron de l’imprimerie ICP Roto, n’ont toujours pas abouti.

Les discussions, amorcées le 19 juin dernier, avaient pour objectif de trouver un terrain d’entente après que le tribunal de commerce a jugé qu’il n’y avait pas de lien contractuel entre le JIR et ICP Roto. Ce verdict a mis fin à toute obligation de l’imprimerie d’imprimer le journal, compliquant davantage la situation.

Dans un effort pour garantir la pluralité des médias durant les élections législatives anticipées, Alfred Chane Pane avait proposé une trêve à Jacques Tillier. Cependant, cette proposition était conditionnée par deux exigences majeures : le paiement anticipé des services d’impression et le retrait d’une plainte déposée par le patron du JIR contre l’imprimerie.

Malgré des négociations entamées avec une lueur d’espoir, plusieurs points de désaccord ont persisté. La semaine dernière, un accord semblait à portée de main et devait être validé par un juge commissaire. Malheureusement, les procédures ont été retardées par le week-end, et la validation espérée pour ce lundi matin n’a pas eu lieu.

Face à l’impasse, Jacques Tillier a sollicité une médiation en préfecture ce lundi matin. Alfred Chane Pane pensait initialement que cette médiation porterait sur un accord d’impression temporaire pour couvrir la période électorale. Cependant, les discussions ont finalement porté sur la signature d’un contrat durable entre les deux parties.

L’issue de cette médiation reste incertaine et les lecteurs du JIR continuent de subir l’absence de leur quotidien. La situation reste tendue, et les regards se tournent désormais vers les prochaines étapes que prendront les deux protagonistes pour débloquer cette crise.

En attendant, la solidarité avec le JIR s’organise, avec des appels à soutenir le journal dans cette période difficile. La communauté des lecteurs et des acteurs locaux de la presse espère une résolution rapide et équitable qui permettra au JIR de retrouver les étals et de continuer à informer la population.

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