Beaucoup de morts sont condamnés à errer dans un monde proche de celui des vivants car ils sont « mal morts ». En des termes plus clairs, ces personnes sont décédées de façons non naturelles (suicide, accident, assassinat, envoûtement, etc.).
Les créoles croient qu’elles vont constituer la multitude d’âmes errantes, d’âmes délaissées ou d’âmes non ramassées. Ces personnes « mal mortes » ne peuvent pas connaitre la paix éternelle. Les recherches d’Andoche J, de Brandibas J. et de Nicaise S. mettent en relief que ces âmes ou entités movézam servent à des sorciers pour hanter, posséder un vivant.
Ces Zâmes non ramassées marquent le non-départ du mort de la terre. Dieu ne les ont pas encore accueillies, pour différentes raisons ces âmes ne pourraient jamais être accueillies dans un monde meilleur. Ainsi les movézam sont condamnées à errer et à devenir des entités malfaisantes. Les vivants sont parfois en cause aussi. Nicaise S. se pose la question : « qui du mort ou du vivant retient l’autre ? ».