C’est un incident qui peut porter gravement atteinte à l’image du Qatar, petit pays très riche en gaz. Le 2 octobre, plusieurs passagères, dont des Australiennes et une Française, ont dû subir un examen gynécologique forcé, après la découverte d’un nouveau-né prématuré dans les toilettes de l’aéroport international de Doha, la capitale qatarie. Les agents de l’aéroport de Doha avaient fait descendre d’avion des passagères d’un vol à destination de Sydney. Plusieurs femmes principalement australiennes ont été débarquées des avions et conduites dans des ambulances où elles ont subi des examens visant à déterminer si elles avaient accouché récemment.
Le gouvernement du Qatar a dû faire son mea culpa, mercredi 28 octobre, disant regretter la violation de libertés individuelles et la détresse infligée à ces voyageuses. « Même si le but de ces examens décidés dans l’urgence était d’empêcher la fuite des auteurs d’un crime horrible, l’Etat du Qatar regrette la détresse et la violation des libertés individuelles que cette action a pu causer à des voyageuses », rapporte un communiqué publié sur un site gouvernemental. Au Qatar, officiellement, les relations sexuelles et l’accouchement hors mariage sont passibles de peines de prison.