Les violences faites aux femmes continuent de représenter un problème mondial majeur. Selon un rapport alarmant publié par l’ONU ce lundi, chaque jour, environ 140 femmes et jeunes filles sont tuées de manière intentionnelle à travers le monde, soit plus de 85 000 victimes en 2023. Ce chiffre tragique met en lumière la gravité de la situation et la nécessité urgente d’agir contre les violences de genre.
Une tragédie mondiale
L’ONU souligne que les femmes sont victimes de violences dans de nombreux contextes, qu’il s’agisse de violences domestiques, de conflits armés ou de crimes de haine. Le rapport indique qu’une femme est tuée toutes les 10 minutes quelque part dans le monde. Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants que de nombreuses victimes avaient déjà signalé les violences qu’elles subissaient avant leur décès. Cette situation révèle un manque de protection et d’action des autorités, malgré les alertes émises par les victimes.
Les principales causes des violences
Les violences à l’encontre des femmes ont des causes multiples. Elles sont souvent liées à des facteurs culturels, économiques et sociaux, ainsi qu’à des inégalités persistantes entre les sexes. Le rapport met en avant des systèmes patriarcaux profondément enracinés qui permettent aux violences de persister. De plus, les femmes issues de minorités, vivant dans des zones de conflit ou en situation de grande précarité, sont encore plus exposées à ces agressions fatales.
Des violences invisibles
Malheureusement, une grande partie des violences subies par les femmes reste invisible. Beaucoup de femmes ont peur de dénoncer leurs agresseurs, notamment lorsqu’ils font partie de leur cercle familial ou de leur entourage proche. Dans de nombreux pays, les victimes n’ont pas accès à un système de justice efficace ou à des ressources de soutien, ce qui les empêche de se protéger. La peur de représailles et la stigmatisation des victimes contribuent également à maintenir ce cercle vicieux.
Des mesures pour endiguer ce fléau
Les Nations Unies insistent sur l’importance de mettre en place des politiques de prévention, d’éducation et de soutien aux victimes. Elles appellent à une plus grande implication des gouvernements et des sociétés civiles pour assurer la protection des femmes et des filles. Le rapport recommande notamment d’améliorer l’accès aux services de soutien, d’encourager les dénonciations des violences et de renforcer les législations contre les crimes liés aux violences faites aux femmes.