Le religieux Jean Julien Latchimy Hadji Marouff, 39 ans, connu sous le surnom de Tiloute, serait dû à des soins de ses blessures qui auraient été inappropriés. C’est ce qui ressort en partie de la contre-autopsie effectuée ce dimanche 7 août à 10 heures.
Elle a été pratiquée par le Dr Satish Boolell en présence du médecin légiste qui avait effectué le premier exercice. L’avocat de la famille Latchimy, Saïd Larifou, soutient que les blessures du religieux étaient «superficielles». Les lacérations à l’abdomen et au cou n’auraient donc pu pas entraîner la mort.
Néanmoins, la contre-autopsie a étayé la thèse d’une mort de suites d’une infection de ses plaies. Pour l’avocat de la famille Latchimy, des soins appropriés n’ont pas été prodigués au religieux trentenaire.
Notons que des zones d’ombre continuent à persister autour de la disparition de Titoute le 19 juillet dernier à Chemin-Grenier à l’Île Maurice. Des négligences médicales pourraient être décelées. C’est cet élément d’enquête que la famille Latchimy avec impatience afin de tirer au clair cette affaire qui risque de traîner en longueur. À la suite de cette contre-autopsie, la famille du religieux a décidé de porter l’affaire devant la justice mauricienne. Une plainte avait déjà été déposée à La Réunion.