« Nous allons tenter à tout prix de retrouver les débris de l’avion, la cause de l’accident et dans la foulée rassembler toutes les informations relatives au crash » avaient expliqué les familles cosmopolites de nationalités, américaines, françaises, chinoises et indiennes lors d’une conférence de presse à Antananarivo, la capitale malgache, le 5 décembre dernier. Ces familles sont des proches des victimes du vol MH 370. Leur porte-parole Ghislain Wattrelos qui a perdu sa femme et ses deux enfants durant cet accident aérien était déterminé : « Nous allons tout faire pour avoir des éléments d’explication et surtout de comprendre la nature du crash ».
A plusieurs reprises, l’association Voice370, qui regroupe les proches et les familles des victimes, s’est plainte du manque de coordination des opérations de recherche dans la région. Pendant une semaine, elle a mobilisé la population malgache dans l’espoir de trouver des débris et d’éléments de réponse sur cette mystérieuse tragédie. Voice370 a décidé de faire le tour de la Grande île notamment dans les côtes afin d’informer les autochtones sur la tenue du crash et ainsi les sensibiliser à alerter les proches des victimes dès la découverte des débris de l’appareil.
Justement en ce qui concerne l’enquête, selon un rapport australien publié le 20 décembre dernier, les débris du MH 370 ne se trouveraient pas dans la zone actuellement explorée mais bien au nord de ladite zone. C’est grâce à une modélisation de la dérive suite aux courants marins que l’ATSB (Bureau australien de la sécurité des transports) a établi cette conclusion. Les recherches seraient donc vaines si elles continuent à être concentrées dans cette région. La zone identifiée par l’ATSB couvre près de 25 000 km2.