Le procès qui devrait revenir sur l’un des crimes les plus sordides commis à La Réunion s’est ouvert ce jeudi 28 avril. En théorie, le procès de Jean-Charles Artaban devrait donner des éléments de réponse sur les circonstances de la mort du petit Mathéo.
Pour replonger dans le contexte, il faut revoir les douloureux souvenirs d’un certain 17 juin 2013. Le quartier Beaulieu à Saint-Benoît. La journée est spéciale pour Yasmine. Elle veut rendre visite à son ex-compagnon avec le pétillant Mathéo, son fils.
Les lieux se situent au fond de la rue Jean Robert. Ils sont un peu isolés car il faut s’engouffrer dans une végétation luxuriante pour y accéder. Jean-Charles Artaban attend les deux personnes de pied ferme. Il est persuadé que Mathéo est son enfant. L’homme a un passé trouble et un casier judiciaire chargé.
Le lendemain, l’effroyable se produit. Après une violente dispute entre la mère et le beau-père, les coups pleuvent. Yasmine apprend à l’homme que Mathéo n’est pas son fils. C’est ce provoquerait le déluge de coups. La mère de famille tente de chercher de l’aide à l’extérieur. Mathéo sera la victime expiatoire de l’ire incontrôlable du père. Une scène digne les pires films d’horreur aura lieu : Mathéo sera décapité, éventré et en partie brûlé. Le procès devrait permettre d’expliquer l’inexplicable qui a produit cet accès de rage Jean-Charles Artaban.