La tragédie qui a frappé Épinay-sur-Orge, en Essonne, continue de soulever de nombreuses interrogations. Louise, une collégienne de 11 ans, a été retrouvée sans vie dans un bois situé à proximité de son établissement scolaire. Tandis que l’enquête se poursuit, la garde à vue du couple interpellé dans la nuit de vendredi à samedi a été levée, sans poursuites à leur encontre.

Un drame qui secoue la commune

Vendredi 7 février, aux alentours de 13h50, Louise quitte son collège, André-Maurois, sans donner signe de vie par la suite. Rapidement, une enquête pour “disparition inquiétante” est ouverte. Des moyens importants sont déployés : forces de l’ordre, drones, hélicoptère et battues citoyennes participent activement aux recherches.

Les images de vidéosurveillance permettent de repérer la collégienne traversant le bois des Templiers, situé à quelques centaines de mètres de son école. Vers 21h40, un chien pisteur marque un arrêt significatif. Les recherches s’intensifient et, à 2 heures du matin, le corps sans vie de Louise est découvert dans la végétation dense.

Une première interpellation puis une levée de garde à vue

Les policiers exploitent les images de vidéosurveillance et repèrent un individu de 23 ans, connu des services de police, qui semble suivre la fillette. Ils procèdent à son interpellation, ainsi qu’à celle de sa compagne, une jeune femme de 20 ans. Tous deux sont placés en garde à vue dans la nuit de vendredi à samedi.

Cependant, après vérifications, les forces de l’ordre concluent que ces personnes ne sont pas impliquées dans le drame. Le jeune homme aurait un alibi vérifiable et les vêtements qu’il portait sur les images de surveillance n’ont pas été retrouvés chez lui lors des perquisitions. Face à ces éléments, la garde à vue est levée samedi en fin d’après-midi, sans aucune poursuite engagée contre eux.

Un meurtre d’une rare violence

L’autopsie réalisée sur le corps de Louise a révélé “de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les parties vitales”. Ces informations, communiquées par le procureur de la République d’Évry, Grégoire Dulin, confirment la nature violente de l’agression. Néanmoins, aucune preuve ne permet, à ce stade, d’affirmer que des violences sexuelles ont été perpétrées.

Des proches indignés par la mise en cause injustifiée

La famille de la jeune femme placée en garde à vue exprime son indignation face à la situation. “Le nom de notre fille a fuité sur les réseaux sociaux. Elle est totalement innocente et son nom a été jeté en pâture”, déclarent ses parents, révoltés par les rumeurs qui circulent. Ils demandent aux autorités de clarifier publiquement que leur fille n’est en rien liée à cette affaire.

Une enquête qui se poursuit

Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour identifier le ou les responsables de ce crime odieux. Des analyses supplémentaires sont en cours, et l’exploitation des images de vidéosurveillance pourrait permettre de nouvelles avancées.

L’émotion est immense à Épinay-sur-Orge, où la population reste bouleversée par la disparition tragique de la jeune Louise. Les autorités appellent à la prudence face à la propagation de fausses informations et insistent sur l’importance de laisser la justice faire son travail.