in

Les enlèvements de Français d’origine indo-pakistanaise à Madagascar ne faiblissent pas

C’est un cauchemar permanent que vivent les Français d’origine indo-pakistanaise à Madagascar. La plupart d’entre eux doivent vivre souvent avec une épée de Damoclès sur la tête. Les « karana », comme ils sont nommés dans la Grande île ont pour la plupart fait fortune dans le commerce et ont la nationalité française. Certains, comme Ylias Akbaraly, considéré comme un des milliardaires africains, ont bâti de véritables empires sur le territoire national et au-delà. Les « karana » ont la nationalité française.

 

Mais la rançon de cette gloire est souvent une menace constante sur la communauté. Les enlèvements sont monnaie courante et font vivre un véritable réseau clandestin . Il y a quelques années, une bande de malfrats très célèbre pour les enlèvements de karana a été démantelée au bout de plusieurs années de traque. Mais le réseau est encore très actif et se dissémine à travers l’île.

 

Les enlèvements s’enchainent. En une semaine, deux hommes d’affaires d’origine indo-pakistanaise de nationalité française ont été enlevés. Le premier rapt s’est déroulé à Antsirabe, dans une grande ville des hautes terres malgaches. Heureusement, la victime a pu être libérée par les forces de l’ordre.  En revanche, le second n’a pas encore connu un dénouement heureux. D’où la présence du GIGN pour épauler les forces de l’ordre malgache. Ce type de collaboration est habituel.

 

Quand un « karana » est enlevé, il est rare que sa famille fasse appel aux forces de l’ordre. C’est l’un des plus grands problèmes qui empêche le démantèlement définitif des réseaux à tendance mafieuse.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Un chien sodomisé à La Réunion : l’horreur de la maltraitance !

La star des cyclones Fantala : l’enfant d’El Niño consacré dans le Washington Post