Le transfert en classe affaire de Jean-Hubert Célerine, dit Franklin, de l’île Maurice vers La Réunion le 3 avril 2024 a provoqué la colère du personnel navigant d’Air Mauritius.
Dans une lettre adressée au PDG de la compagnie, les représentants syndicaux s’interrogent sur le non-respect des mesures de sécurité lors de cette extradition. Ils soulignent que le Manuel des opérations sur la prise en charge d’un délinquant présumé exige que les déportés et leurs escortes soient placés à l’arrière de la cabine.
Le passé judiciaire de Jean-Hubert Célerine soulève également des questions. En 2016, il a été arrêté pour possession de cannabis et blanchiment d’argent. Malgré une condamnation et des restrictions de circulation, il a continué à voyager et à être suspecté d’être impliqué dans des trafics de cannabis.
Jean-Hubert Célerine est arrivé à La Réunion le 3 avril 2024 et est en détention provisoire à la maison d’arrêt de Domenjod. Il sera rejugé pour l’affaire de trafic de zamal du 31 mai 2019, pour laquelle il avait été condamné à 7 ans de prison ferme par contumace en 2019.
L’incidence de ce dossier dans l’île Maurice reste à déterminer.
Questions :
- Quelles sont les implications du non-respect des mesures de sécurité lors du transfert de Jean-Hubert Célerine ?
- Que signifie le passé judiciaire de Jean-Hubert Célerine pour l’issue de son prochain procès ?
- Quelles sont les possibles retombées de ce dossier dans l’île Maurice ?