La ville sainte de La Mecque, en Arabie saoudite, a été le théâtre d’une tragédie cette année lors du pèlerinage annuel du hadj, où près de 1000 pèlerins ont perdu la vie en raison de la chaleur extrême.
Les statistiques les plus récentes révèlent que la majorité des décès, particulièrement poignants, concernent des pèlerins égyptiens, dont le nombre atteint au moins 922. Ces tragédies ont été exacerbées par des températures atteignant jusqu’à 51,8 degrés Celsius, comme rapporté par un diplomate arabe à l’AFP.
Le hadj est l’un des cinq piliers de l’islam, et cette année, environ 1,8 million de fidèles, principalement venus de l’étranger, ont convergé vers La Mecque pour accomplir ce rituel sacré. Cependant, malgré son importance spirituelle, l’événement a été entaché par les effets croissants du changement climatique. Une étude saoudienne récente a signalé une augmentation des températures de 0,4 degré Celsius tous les dix ans sur les sites du pèlerinage, rendant les conditions encore plus difficiles pour les pèlerins.
Chaque année, des défis supplémentaires se présentent, notamment avec des pèlerins tentant de participer sans les autorisations nécessaires. Cela les prive des installations climatisées vitales mises en place par les autorités saoudiennes pour atténuer les risques liés aux conditions météorologiques extrêmes.
Outre l’Égypte, d’autres pays ont également signalé des pertes tragiques parmi leurs citoyens, notamment la Tunisie, l’Indonésie, l’Iran et le Sénégal. Ces décès soulignent l’ampleur de cette tragédie humaine qui touche les communautés musulmanes du monde entier.