Aujourd’hui, le nombre d’enfants travaillant dans les mines sur la production de batteries pour les voitures électriques est encore très élevé. Ces derniers œuvrent dans des conditions hautement risquées, et sont équipés d’un matériel de sécurité inapproprié. Tout ceci se déroule dans les mines du sud du Katanga, et ces enfants sont payés pour presque rien. Cette situation a été dévoilée par un rapport de l’ONU. Les détails.

Des enfants exploités pour gagner la course au cobalt

Le cobalt est le principal objet de ces exploitations d’enfants. Ce matériau est utilisé pour la conception de batteries de véhicules électriques. À ce jour, il est catégorisé « rouge vif », car il vient à manquer. Et pourtant, plusieurs industries, et particulièrement l’industrie automobile, en ont grandement besoin.

Mais le pire, ce sont ces 40 milliers d’enfants qui risquent leurs vies pour quelques pièces de monnaie, qui ne leur permettraient même pas de se nourrir convenablement. Ces derniers sont non seulement exposés à des dangers physiques, mais également à des abus psychologiques.

Des mesures adoptées pour mettre un terme à cette situation ?

Bien que les voitures électriques soient l’avenir de l’industrie automobile, il serait judicieux de stopper le travail de ces enfants et de prendre des dispositions afin d’interdire cela. Il semblerait que la République démocratique du Congo soit consciente de ce problème concernant le travail des petits au sein des mines.

Celle-ci aurait instauré des politiques en vue d’inciter l’interdiction de l’exploitation des enfants pour des ouvrages aussi périlleux. Un système d’enseignement gratuit pour le niveau primaire sera par ailleurs mis en place. Ainsi, le pays compte prohiber définitivement le travail des enfants aux mines à l’horizon 2025.