Le petit coléoptère des ruches continue de faire des ravages dans la filière apicole locale. Le 3 avril 2023, un apiculteur professionnel de Saint-Philippe a signalé la présence de coléoptères douteux dans son rucher, qui ont été confirmés comme étant du petit coléoptère des ruches par le laboratoire national de référence abeilles de l’ANSES. Il est important de souligner que ce site avait déjà été touché par cette infestation en juillet 2022.
Depuis la première détection, des mesures de police sanitaire ont été mises en place, notamment la destruction, la désinsectisation, l’interdiction d’installer de nouvelles colonies, et l’interdiction de mouvements entrants ou sortants de ruches, abeilles et autres matériels. Cependant, malgré ces mesures, de nouvelles colonies ont été installées sur le site. Les services de la DAAF ont effectué des visites de contrôle en février et mars 2023, où aucun petit coléoptère des ruches n’a été détecté. Malgré cela, le rucher est de nouveau placé sous surveillance renforcée depuis le signalement de l’apiculteur.
Il est important de rappeler que ce rucher est situé dans la zone où la grande majorité des foyers ont été détectés, et que cela ne modifie pas la zone réglementée en place. La stratégie d’éradication des cas détectés reste en vigueur.
Afin de prévenir la propagation de cette infestation, des mesures préventives sont en place. Tout apiculteur, professionnel ou amateur, détenant au moins une ruche doit obligatoirement être déclaré sur le site Internet “Téléruchers”. Chaque mouvement de ruche, qu’il s’effectue au sein de la zone réglementée ou dans le reste du département, doit faire l’objet d’une déclaration simplifiée sur Internet ou sur des moyens déclaratifs papier pour les apiculteurs ne pouvant pas accéder aux solutions dématérialisées.
Les services de l’État continuent de mener des visites de contrôle ou de recontrôle de ruchers pour surveiller la filière apicole locale. Tout apiculteur constatant ou suspectant la présence du petit coléoptère des ruches doit obligatoirement informer le vétérinaire chargé du suivi de son rucher ou les services de la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt.
En somme, la vigilance reste fondamentale pour lutter contre l’infestation du petit coléoptère des ruches dans la filière apicole locale. Il est crucial que chaque apiculteur, professionnel ou amateur, collabore avec les autorités et suive les mesures préventives pour préserver la santé de la filière apicole locale et de ses productions.