La saison 2024 des baleines à bosse à La Réunion a été marquée par des chiffres records. Lors de la réunion de bilan organisée à Saint-Paul, Globice Réunion a dévoilé les résultats officiels, confirmant la position de l’île comme une zone clé pour la reproduction des baleines dans l’océan Indien.
Une année exceptionnelle pour l’observation des baleines
En collaboration avec Happywhale, l’analyse de 5 200 photo-identifications de nageoires caudales a permis de recenser 416 individus uniques au cours de la saison. Ce chiffre, bien qu’encore susceptible de légères variations, place 2024 parmi les trois années enregistrées depuis le début des suivis, consolidant une tendance à la hausse enregistrée depuis deux décennies.
Une science participative essentielle
Le programme participatif KODAL a joué un rôle crucial cette année, avec 42 % des individus identifiés grâce aux contributions du public . Le reste des observations, soit 58 %, proviennent du travail des équipes scientifiques et bénévoles de Globice. Cette approche collective illustre l’importance de la mobilisation citoyenne dans la recherche et la conservation.
La Réunion, une zone clé de reproduction
Depuis plusieurs années, La Réunion s’affirme comme une zone de reproduction essentielle pour les baleines à bosse dans l’océan Indien. Ce statut renforce l’urgence de protéger ces mammifères marins face aux menaces croissantes telles que la pollution, le bruit sous-marin ou encore les collisions avec les navires.
Des perspectives prometteuses et des défis à relever
Bien que les chiffres soient encourageants, la forte variabilité interannuelle rappelle que la population des baleines reste vulnérable. Les acteurs locaux, institutionnels et professionnels du milieu marin s’accordent sur la nécessité de maintenir et d’intensifier les efforts de conservation.
Avec 2024 dans le top 3 des meilleures saisons, La Réunion se positionne une nouvelle fois comme une référence pour l’observation et l’étude des baleines à bosse, confirmant l’importance de cette île dans la préservation de la biodiversité marine mondiale.
Crédit Photo : Globice