Célèbre dans le monde pour ses vestiges historiques, telles que les statues Moaï et son écriture océanienne, le Rongo Rongo, l’île de Pâques fait aujourd’hui partie des souvenirs. En effet, beaucoup d’encre ont coulé depuis l’effondrement écologique de l’île et surtout de sa célèbre civilisation. L’exploitation plus qu’excessive de ses ressources forestières a entraîné la déforestation totale de l’île au bout de quelques années. S’ensuit ensuite le déclin de sa civilisation. La dérive de l’île de Pâques fait office de syndrome aujourd’hui, de forme d’alerte pour les sociétés contemporaines.

Parmi les pays qui appréhendent ce fléau, on retrouve la magnifique île de La Réunion. Il est à noter cependant que l’île déploie les efforts nécessaires pour préserver son patrimoine écologique malgré tout. En effet, depuis 2013, le gouvernement a mis en place un programme écologique pour que l’île ait une autonomie énergétique suffisante vers 2030. Disposant des ressources naturelles très importantes et des plus diversifiées, le premier objectif de l’île de La Réunion est de devenir une des entités ayant à sa disposition les outils de pointe en matière d’agro-écologie.

Lancée en 2009, le projet GERRI – Grenelle de l’Environnement à la Réunion, Réussir et Innovation – par exemple exploite les déchets issus de la récolte de cannes à sucre. Ce programme fait partie des investissements du pays dans les énergies renouvelables. On peut citer aussi par exemple, les éco-quartiers dans la commune du Port, ou encore les logements de haute qualité environnementale pour répondre aux exigences de l’urbanisme écologique.