Une situation alarmante
La Réunion a connu une nuit tragique pour ses oiseaux marins endémiques. Entre 300 et 350 pétrels se sont échoués sur l’île, dont 250 dans le seul cirque de Cilaos. Quatre d’entre eux n’ont malheureusement pas survécu.
Mobilisation générale
Dès l’aube, bénévoles et pompiers se sont mobilisés pour secourir les oiseaux. Des navettes ont été mises en place pour les transporter vers des locaux du Cirad à Saint-Pierre, aménagés pour les accueillir.
Causes probables : pollution lumineuse et mauvais temps
Si les éclairages du stade de Cilaos avaient été la cause d’échouages massifs dans le passé, cette fois-ci, il semblerait que ce ne soit pas le cas. L’éclairage public et privé, ainsi que le mauvais temps de la veille, seraient les plus probables responsables. La brume aurait en effet amplifié les halos de lumière, désorientant les jeunes pétrels lors de leur premier envol.
Un appel à l’action
Face à cette situation dramatique et récurrente, Léo Chevillon, chargé de mission “oiseaux marins et lutte contre la pollution lumineuse” à la SEOR, exhorte les autorités à prendre des mesures contraignantes pour réduire la pollution lumineuse. Selon lui, les solutions actuelles, bien que prometteuses, ne sont pas suffisantes.
Un avenir incertain pour les pétrels
Ces échouages surviennent à un moment crucial pour les pétrels, en pleine période du premier envol des jeunes. Un bilan définitif sera dressé dans les prochaines semaines, mais l’inquiétude est grande quant à l’avenir de cette espèce endémique déjà menacée de disparition.
En résumé
- 300 à 350 pétrels échoués à La Réunion en une seule nuit.
- 250 pétrels retrouvés à Cilaos, 4 décès.
- Mobilisation des bénévoles et des pompiers pour secourir les oiseaux.
- Pollution lumineuse et mauvais temps probables responsables.
- Appel à des mesures contraignantes pour réduire la pollution lumineuse.
- Espèce endémique menacée de disparition.
Cet événement dramatique met en lumière la nécessité d’agir de manière urgente pour protéger les pétrels de La Réunion. La réduction de la pollution lumineuse est une étape indispensable pour assurer la survie de cette espèce emblématique.