Depuis ce mardi 24 novembre, dix communes font l’objet de mesures de restriction de l’usage de l’eau, comme l’a annoncé la préfecture. Ce, en raison de la sécheresse. Comme presque tous les ans, le service de distribution d’eau est déjà perturbé dans plusieurs communes de l’île. Le bilan cumulé de la saison des pluies 2019/2020 et de la saison sèche en cours est déficitaire dans le Sud-Ouest et le littoral Sud et exceptionnellement déficitaire dans les hauts du Sud-Ouest, l’Ouest, le Nord, l’Est et les hauts du Nord-Est.
La Réunion souffre donc épisodiquement de manque d’eau, alors qu’elle est…entourée d’eau, à perte de vue. Certes, elle est entourée par une mer salée, impropre à la consommation. Mais les solutions existent. Et les technologies sont de plus en plus abordables. L’eau de mer contient, en moyenne, 35 g/L de sel. Le dessalement consiste donc à séparer les sels dissous de l’eau.
Le poste de dépense le plus cher est l’énergie. Or, La Réunion présente tous les profils énergétiques propices à la mise en place de stations de désalinisation comme l’énergie solaire, l’énergie éolienne permet une bonne production si les vents sont réguliers toutes l’année, ce qui est souvent le cas en bord de mer ou encore le groupe électrogène qui apporte une réponse sûre et permanente. Des usines de désalinisation peuvent être couplées à des générateurs. La solution est donc à portée…de mer.