Ce n’est pas un jeu de mot. A Paris, à certains moments de la journée, les velo qui ont leur couloir dédié prennent le dessus sur les voitures. Ce qui est logique vu la densité de la circulation. Les dangers que courent les usagers des transports collectifs en période d’épidémie favorisent le velo comme étant un moyen de transport sûr, peu coûteux et surtout écologique.

Une photo qui circule sur Twitter met en perspective l’énorme gâchis que représente l’usage excessif du véhicule individuel. La Commune de Paris avait montré un cliché pris à 8h39 sur la voie express Georges-Pompidou, un axe très emprunté, qui montre une file réservée aux voitures très encombrées et une autre dédiée aux velos totalement fluide. “A gauche 43 vélos et deux voitures. A droite, 45 voitures et camions”, avait communiqué la Commune de Paris. Ce qui signifie que presque le même nombre d’individus empruntent différents moyens de transport avec des empreintes carbone différentes. 

“C’est fou de se dire qu’il y a à peu près le même nombre de personnes transportées à gauche et à droite” indique un internaute. Un autre explique que “dans le même nombre de mètre carré, non seulement on ‘(peut faire tenir) le même nombre de cyclistes que de voitures, mais on (peut faire passer) aussi une file dans le sens inverse”. 

En 2015, le gouvernement avait donné un coup de pouce pour encourager la pratique de la bicyclette. Certains axes parisiens avaient été réaménagés. Aujourd’hui, il est possible de s’élancer à vélo sur le quai Saint-Exupéry et la voie express Georges-Pompidou, entre Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et le pont de Bir-Hakeim (Paris, XVIe).

Durant l’état d’urgence, le gouvernement avait lancé le le «coup de pouce vélo», une aide de 50 euros à la réparation réalisable dans 3 400 ateliers agréés sur le territoire.