Diverses voix discordantes s’élèvent dans la société réunionnaise, soit pour valider soit pour contrer le projet de méga-carrière à Bois-blanc, dont l’enquête publique a été reconduite. Le mardi 6 septembre, les commissaires enquêteurs étaient présents à la mairie des Avirons pour répondre aux questions des habitants.
Mais d’une manière générale, les opposants à la carrière estiment qu’il n’y a pas lieu d’en créer une nouvelle sur l’ile. Il y aurait suffisamment de carrières dans l’île pour répondre aux besoins titanesques du chantier de la NRL. Théoriquement, tous les besoins en roches massives devraient être satisfaits par ces zones et par l’enlèvement des andains dans les champs.
Actuellement, il y a aujourd’hui 3 sources d’approvisionnement possible à La Réunion : deux carrières et les andins. Ce qui équivaut à un stock de 21 millions de tonnes alors que la NRL a un besoin de 19 millions de tonnes. Le calcul est vite fait.
Notons que les habitants de Saint-Leu, Les Avirons et l’Etang-Salé avaient dit non à ce projet de carrière à ciel ouvert. Les maires de 3 communes, Michel Dennemont, pour les Avirons, Jean-Claude Lacouture, pour l’Etang-salé, et Thierry Robert, pour Saint-Leu, ont vivement exprimé leur refus de voir le projet s’installer dans leur municipalité. Pour un élu, si la collectivité persiste à vouloir mettre en route le projet Bois-Blanc, c’est uniquement pour « faire payer aux Saint-leusiens, aux avironnais et aux Etangs-saléens leur position politique contre le Président de la Région ».