C’est une annonce majeure pour le monde de l’enseignement : dès la rentrée 2024, le concours pour devenir professeur des écoles ou professeur de collège-lycée pourra être passé à bac +3, soit à la fin de la licence. Cette réforme, promise par Emmanuel Macron, vise à attirer davantage de candidats vers le métier d’enseignant et à répondre aux besoins croissants en matière de recrutement.
Un concours accessible dès la licence
Jusqu’à présent, il était nécessaire d’être titulaire d’un master, soit bac +5, pour se présenter aux concours de l’enseignement. Cette exigence constituait un frein pour certains candidats, notamment ceux qui ne pouvaient pas se permettre de poursuivre des études longues et coûteuses.
La nouvelle réforme abaisse le niveau d’accès au concours à bac +3, ce qui permettra à un plus grand nombre de personnes de se lancer dans une carrière d’enseignant. Cette décision est particulièrement bienvenue pour les étudiants issus de milieux défavorisés ou qui ont besoin de travailler en parallèle de leurs études.
Répondre aux besoins de l’Education nationale
L’Education nationale fait face à une pénurie d’enseignants depuis plusieurs années. Cette situation est particulièrement préoccupante dans certaines disciplines, comme les mathématiques ou les sciences physiques.
En abaissant le niveau d’accès au concours, le gouvernement espère attirer davantage de candidats vers ces disciplines et combler les postes vacants. L’objectif est également de diversifier le profil des enseignants et de mieux répondre aux besoins des élèves.
Une formation professionnalisante en alternance
Les étudiants qui réussiront le concours à bac +3 suivront une formation professionnalisante en alternance sur deux ans. Cette formation sera rémunérée et leur permettra d’acquérir les compétences nécessaires pour exercer le métier d’enseignant.
Une réforme prometteuse
L’abaissement du niveau d’accès au concours de l’enseignement est une réforme prometteuse qui devrait permettre d’attirer davantage de candidats vers ce métier essentiel. Cette décision permettra également de répondre aux besoins de l’Education nationale et de garantir à tous les élèves un enseignement de qualité.