Après des jours de manifestation, toujours pas de négociation envisageable entre Tereos et les planteurs de canne. Les débats s’ouvrent, cela commence à impacter l’économie réunionnaise. Domaine qui est désormais remis en question. La canne qui était tout pour les planteurs agriculteurs de l’île, est désormais une source de conflit. Va-t-elle disparaitre tout comme la vanille ou le géranium, produits dont La Réunion était leader mondial ?
Que vont devenir ces planteurs qui se sont succédés de génération en génération ? Quand va s’arrêter ce blocage ? La production de la canne devient une facette superficielle de la Réunion. Elle rapporte mais jusqu’à quand ? Que vont devenir ces jeunes qui souhaitent suivre le chemin de leurs parents ? Des questions se posent mais il est temps d’ouvrir les yeux et voir d’autres horizons pour ces planteurs. La vie ne se résume pas à la canne, mais beaucoup de choses peuvent être exploitées dans la région. Les terres sont toujours exploitables. La vérité est en face et il faut l’accepter, car la canne n’est plus source de richesse pour la Réunion.
C’est bien résumé. Continuer une activité parce qu’on l’a toujours fait en comptant sur des aides diverses pour survivre n’est pas une option viable.
Le même scénario se répète indéfiniment dans tous les secteurs. La fin des aides et le paiement de la canne au cours mondial étaient programmés depuis belle lurette. Pourquoi l’état n’a t il pas mis en place un système d’aide à la reconversion plutôt que continuer à supporter un secteur condamné à terme? L’argent du contribuable aurait été bien mieux employé.