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L’autonomie énergétique à La Réunion : entre démagogie et projets réels

Paul Vergès avait une vision. Il aspirait à ce que La Réunion devienne autonome énergétiquement. Il voulait que l’île expérimente toutes les alternatives aux énergies fossiles pour atteindre 50% d’autonomie électrique et il rêvait même d’une indépendance à 100%.

Ce n’est pas une utopie. La Réunion a les capacités et les ressources naturelles pour y arriver. Sur un territoire de 2 500 km2, l’on peut assurément éradiquer les émissions de CO2 et viser l’indépendance électrique grâce aux énergies renouvelables. Paul Vergès qui avait présenté son projet d’indépendance énergétique de l’île dès 1999 à l’Unesco. On l’avait pris pour un fou à l’époque. Mais la situation actuelle tend vers l’”éradication” du modèle Paul Verges. L’Etat, la région et EDF avaient clairement indiqué que le secteur du transport était l’un des pollueurs majeurs. Le tram-train était une partie de la solution mais le projet est tombé à l’eau au profit d’un autre qui peut induire des impacts écologiques tangibles : la NLR.

 

Sur le chapitre purement énergétique La Réunion a la capacité de progresser dans l’utilisation des énergies renouvelables. Il est prouvé que la part du fossile dans la production de l’électricité ne pouvait que diminuer et disparaître à terme. Mais il faut impérativement qu’une politique publique allant dans ce sens soit adoptée. Au vu des efforts consentis, La Réunion n’avance pas encore concrètement dans le sens de l’autonomie énergétique. La Réunion s’est dotée d’un Plan Régional des Energies Renouvelables et d’Utilisation Rationnelle de l’Énergie pour l’horizon 2025-2030, chacun devra jouer son rôle : l’Etat, en tant qu’investisseur, la région en tant que facilitateur et le citoyen en tant que responsable. Maîtriser la consommation est l’une des mesures que chacun peut adopter. En un seul mot : devenir enfin écocitoyen. C’est un devoir envers l’île.

Un commentaire

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  1. Les projets de Paul Vergès étaient étonnants et ambitieux et surtout s’inscrivaient dans une vraie logique globale de développement pour notre île.
    Malheureusement Didier Robert, au lieu de penser au développement de l’autonomie énergétique de notre île et à l’avenir des réunionnais, s’est laissé guider par ses ambitions politiques et personnelles et a tout fait pour les stopper. C’est dramatique car les projets actuels de la Région ne s’inscrivent pas dans un développement sur le long-terme, ce ne sont que des projets démagogiques et orgueilleux visant à flatter l’égo du président de région actuel.
    Et ça va même plus loin, Didier Robert n’agit pas vraiment pour les réunionnais, mais il joue le jeu du gouvernement de Paris en allant dans leur sens. Il n’agit pas pour que La Réunion prenne les bonnes décisions pour elle-même.

    Il faut vraiment ouvrir les yeux. Nous devons mettre les bonnes personnes à notre tête et s’opposer aux projets ruineux et catastrophiques pour l’environnement et l’économie comme la NRL. Car au final, ce sont bien les réunionnais qui vont payer cette mauvaise politique régionale.

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