Les fondements juridiques de la NRL ont été contestés par trois associations environnementales, Alternative transport Réunion (ATR-Fnaut), France nature environnement (FNE) et la Société réunionnaise pour l’étude et la protection de la nature (SREPEN) devant le tribunal administratif le 21 avril.
Néanmoins, les recours ont été déboutés par le rapporteur public, ainsi que la Région et l’Etat. Ils ont estimé que ces recours étaient irrecevables et devaient donc être rejetés. Le motif du rejet est simple : Alternative Transport Réunion, un des requérants n’est pas habilité à déposer une plainte sur le volet environnemental. Selon l’avocate de la région, « il n’y a pas de lien entre les objectifs statutaires de l’association et la nature des décisions qu’elle conteste ». Le jugement du tribunal administratif sera connu dans un mois.
La NRL fait à nouveau parler d’elle, ce au lendemain de la conférence de presse qu’a donnée Huguette Bello sur le peu d’emploi que génère ce chantier. « Contrairement à ce qu’affirme la majorité régionale, la nouvelle route du littoral n’a pas généré quelques milliers d’emplois. Seulement 615 emplois ont été créés, dont 44% sont des contrats de moins de 6 mois. De plus, 90% de ces emplois sont précaires puisque ce sont des intérimaires » avait-elle estimé.