Journal.re solidaire avec Le Quotidien
La presse dans son ensemble traverse une période difficile. Elle est l’un des pivots essentiels pour la vie de la démocratie. Elle a un rôle fondamental dans l’information et dans les débats de société. La Réunion, du fait de son insularité, est une terre d’expression de la presse écrite et a toujours eu son rôle important à jouer.
Comme l’ensemble de la presse française, la presse écrite réunionnaise est en danger. Sur le plan national, de grands journaux nationaux prévoient des restructurations, à travers la réduction ou la réorganisation des rédactions, au détriment bien souvent des journalistes. La perte importante des recettes publicitaires suite à la crise sanitaire est souvent invoquée comme une raison, cependant, bien avant la pandémie, la crise de la presse a été déjà une réalité : à travers la stagnation des ventes, des coûts de plus en plus élevés, la crise économique…
Aujourd’hui, Journal.re, le média participatif, est solidaire du Quotidien, un monument de la presse locale et un socle de la démocratie et de la liberté d’expression locale. De nombreux emplois sont menacés et dans son ensemble c’est l’institution qui est en danger. Malgré le développement de la presse en ligne, la presse écrite est utile et vitale. La presse traverse une crise sans précédente. Mais avec la solidarité de l’ensemble de la presse, au sein de la rédaction de Journal.re, nous sommes convaincus que nous traverserons cette crise.
La Rédaction
Communiqué de presse : la mairie du Port apporte son soutien au Quotidien de la réunion
“Par sa pluralité, sa liberté d’expression et son indépendance, la presse et tout particulièrement la presse quotidienne régionale est un des piliers de notre République.
Qu’un seul de ses titres vienne à manquer, aussitôt, l’opinion publique souffre d’obscurantisme.
Le Quotidien de La Réunion et de l’océan Indien, fondé en 1976, est en prise à des difficultés financières avérées. 40% des emplois sont menacés par un plan social inédit et l’antenne ouest serait amenée à disparaître.
Aux journalistes et salariés qui m’ont alerté quant à cette situation, je souhaite affirmer mon entier soutien ainsi que celui de notre conseil municipal. J’irai bientôt à leur rencontre pour examiner avec eux les solutions qui pourraient être envisagées et préserver leur outil de travail.
Nous devons tout mettre en oeuvre pour leur permettre d’accomplir leur mission si honorable. Ils sont les artisans de l’épanouissement de notre société, je me battrai pour défendre leurs intérêts.
Olivier HOARAU”