La guerre Russo-Ukrainienne se fait ressentir en France par une augmentation brusque de l’inflation. D’après l’estimation de la Banque Centrale française le 13 mars dernier, L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) atteindra 3,7 % ou 4,4 % cette année.
Rappelons que le pays n’a connu une telle inflation que depuis le choc pétrolier (1974-1983). L’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) enregistre depuis 2021 une inflation progressive et qui vient de passer la barre de 3 % le mois dernier.
Pour 2023 et 2024, la Banque de France annonça une diminution de la croissance économique. D’autre part, comme la Russie demeure un grand pourvoyeur de matières premières, notamment les combustibles, le coût de la productivité industrielle augmentera. Ainsi, cette forte inflation pénalisera les épargnants et toutes les personnes à revenu fixe. Par conséquent, le pouvoir d’achat des foyers français va baisser. Elle pénalisera également le commerce extérieur avec un taux d’intérêt élevé.
Toutefois, si on se fie au concept d’inflation réelle et l’inflation ressentie, la France se trouve en pleine transition entre les deux. C’est-à-dire qu’au-dessus de 4 %, cette inflation se fera ressentir peu à peu sur chaque ménage français.