« Les plus jeunes, les plus vulnérables, quand il y a une crise qui s’amplifie, sont les plus concernés», a déclaré le Premier ministre Jean Castex au cours d’une table ronde. Le gouvernement a présenté un plan ambitieux pour la jeunesse. Doté d’une enveloppe globale de 6,5 milliards d’euros sur deux ans avec en mesure phare une aide de 4 000 euros pour favoriser 450 000 embauches d’ici au mois de janvier, le plan « Un jeune, une solution » espère la signature de 230 000 contrats d’apprentissage et 10 000 contrats de professionnalisation.
Peu populaires, 100 000 places supplémentaires en service civique sont également disponibles. Le plan « Un jeune, une solution » table sur 300 000 « parcours d’insertion », dont 60 000 contrats aidés dans le secteur marchand, et 200 000 places supplémentaires en formation. Le gouvernement ambitionne de toucher près de 700 000 à 800 000 jeunes.
Afin d’encourager les entreprises à recruter, le gouvernement instaure une prime pour tout jeune de moins de 25 ans recruté entre août et janvier 2021 sur un contrat d’au moins trois mois jusqu’à deux smic. La « compensation de cotisations » sera de 1 000 euros chaque trimestre pendant un an maximum.
Pour les Outre-Mers, le plan consolide le retour des « contrats aidés » en les ciblant cette fois-ci sur les jeunes les plus éloignés de l’emploi. Les jeunes en échec dans l’enseignement supérieur peuvent bénéficier de 100 000 formations qualifiantes ou préqualifiantes dans les métiers d’avenir : transition écologique, santé, numérique, secteurs prioritaires du plan de relance.
En résumé :
- 230 000 contrats d’apprentissage
- 100 000 contrats de professionnalisation
- Aides pour les embauches de jeunes en alternance d’ici fin février : 5 000 euros pour un apprenti ou un contrat de professionnalisation de moins de 18 ans, 8 000 euros pour un majeur
- Service civique : 100 000 places supplémentaires 20 000 en 2020, 80 000, en 2021
- 300 000 « parcours d’insertion » : 60 000 contrats aidés dans le secteur marchand pour les jeunes les plus éloignés de l’emploi par le biais des « contrats initiative emploi » (CIE).