En phase de campagne pour l’élection à venir, le président candidat Emmanuel Macron a promis, le lundi 7 mars, d’écarter la redevance audiovisuelle lors de sa réélection. Il l’a déclaré pendant son discours devant les habitants de la ville de Poissy à Yvelines. Le montant de cette taxe est déterminé par le Parlement et le Trésor public. Son coût actuel est de 138 euros pour chaque foyer qui détient une télévision ou un dispositif du genre. En tout, elle devrait rapporter 3,2 milliards d’euros nets à l’État en 2022 qui seront dédiés au financement de l’audiovisuel public. On parle de Radio France, France Médias Monde, France Télévisions, INA, RFI…
Cette promesse de campagne d’Emmanuel Macron a suscité une multitude de questions, notamment sur l’indépendance du service public. En outre, plusieurs acteurs de la partie contre ont posé la question : quels moyens pour compenser ce manque ? Un nouvel impôt surgirait-il ?
Les confrères de Macron se sont précipités pour détendre l’atmosphère mardi 8 mars dernier. Il n’y aura pas de « taxe de remplacement », d’après la députée Aurore Bergé sur France Inter mardi. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal affirma qu’il ne s’agissait pas du financement global et que l’état continuera le financement. Il ajouta qu’il existe une alternative d’un budget voté pour cinq ans qui ne peut être dérogé.
En tout cas, cette nouvelle se fera parler d’elle durant quelque temps en France.