La Liaison électrique de l’Ouest (LEO) répond à des objectifs clairs : renforcer le réseau électrique et sécuriser l’approvisionnement du sud et de l’ouest de La Réunion. Ces zones sont actuellement alimentées par une ligne électrique à haute tension qui est au bord de la saturation, au vu des besoins exponentiels. Les postes électriques de Saint-Paul, La Saline, Saint-Leu et Le Gol, soit 42,2 km de ligne seront reliés par une double-ligne aéro-souterraine.

 

Des pylônes seront  notamment installées  ce qui n’est pas forcément du goût des riverains malgré les efforts consentis par EDF, gestionnaire du réseau, qui a du s’adapter au relief de l’ouest, éviter le Parc National et les zones habitées.

 

La LEO devrait être opérationnelle vers la fin du semestre de cette année. Il a fallu quatre années d’études, de concertation et d’enquêtes publiques et 43 millions d’euros investis sur 3 ans pour concrétiser ce projet d’envergure initié par EDF. C’est donc un projet d’utilité publique que déploie EDF.

 

Mais là où le bât blesse, selon le témoignage des riverains du chantier des techniciens non-Réunionnais ont été missionnés pour l’exécution de certaines tâches. Faire appel à des ouvriers qualifiés n’a, en soit, rien de scandaleux mais au vu du contexte de morosité économique actuelle il est indécent de ne pas faire appel à des locaux si la compétence est présente.  Les ouvriers espagnols logeraient le quartier de Maniron.

 

La mise à disposition d’employés venus d’Europe ou d’ailleurs passe très mal dans l’opinion publique réunionnaise, des cas semblables ont déjà suscité un tollé auprès de la population.