Si la quasi-totalité des liaisons longue distance au départ de Paris souffrent, les liaisons vers les Antilles françaises, la Réunion et la Polynésie française se sont mieux comportées. Toutes les compagnies aériennes réduisent leurs prix pour attirer les touristes et stimuler la demande. Le maintien d’une grande capacité d’accueil entraînera une surcapacité et des baisses de prix automatiques. Le prix n’a jamais été aussi bas.
Entre Air France, Corsair, Calabis Air, Faby Bee, et entre Australia Southern Airlines et Tahiti Airways, la concurrence fait rage. Il s’agit d’un concours de billets à prix réduit, dans l’espoir d’encourager les passagers à prendre des vacances cet hiver. En effet, les Antilles françaises, la Réunion et la Polynésie sont de rares destinations touristiques de longue distance encore ouvertes, et elles attirent également des clients « proches » qui rendent visite en famille ou entre amis. Les compagnies aériennes tentent alors de stimuler la demande dans la bataille, même si la demande est toujours affectée par la crise des coronavirus. Sérieusement touchés, ils résistent toujours sur ces liaisons vers les DOM-TOM.
Les tarifs se sont effondrés fin août à début septembre et, avec le rebond du Covid-19, les tarifs sont devenus plus compliqués. Habituellement les tarifs aux Antilles s’établissent généralement aux alentours de 350 euros, soit 12 à 13 % de plus qu’actuellement.
Ainsi donc, les billets aller-retour entre Paris et les Antilles sont désormais au prix de 299 euros TTC et les autres lignes qui relient Paris et La Réunion sont accessibles à 268 euros TTC, comme ce fut le cas il y deux semaines avant de remonter à 298 euros.
Bah merci la covid!!