Malgré une petite embellie en décembre, les chiffres sur le chômage publiés mercredi font état d’un petit recul. De la même manière qu’auprès de la Métropole, la courbe du chômage s’est quelque peu redressée. La Réunion compte 1 170 demandeurs d’emploi de plus par rapport à décembre. Néanmoins, si les chiffres jouent au yo-yo, il faut reconnaître que la Gauche a su s’attaquer à un épineux problème durant ce mandat : le chômage des jeunes.
L’introduction du contrat aidé a permis d’inverser les chiffres du chômage pour les jeunes. Les chiffres rendus publiques l’attestent. A la Réunion, les contrats aidés – dont les jeunes sont des publics cibles – continuent de bien fonctionner pour les moins de 25 ans. Une basse de 7,8% du chômage est constatée auprès de cette catégorie sur un an (+ 0,1 % sur un mois) même si 22 000 jeunes réunionnais sont toujours à la recherche d’un emploi en janvier (catégorie A, B et C).
L’emploi aidé est par essence un contrat de travail dérogatoire au droit commun, pour lequel l’employeur bénéficie d’aides, qui peuvent prendre la forme de subventions à l’embauche, d’exonérations de certaines cotisations sociales, d’aides à la formation. Le principe général est de diminuer, par des aides directes ou indirectes, les coûts d’embauche et/ou de formation pour l’employeur.
La Gauche a donc su s’attaquer à un problème chronique et permet d’entrevoir une lueur d’espoir en l’avenir même si les défis demeurent entiers. Le chômage de longue durée reste important à la Réunion et concerne 55,2 % des demandeurs d’emploi. Il touche 89 000 demandeurs d’emploi (+ 1,6 % sur un an).