Le BTP réunionnais se dirige vers une grève illimitée à partir du 7 février prochain. L’intersyndicale CFDT, CGC, CGTR et FO a déposé un préavis de grève après l’échec des négociations annuelles obligatoires (NAO) avec la Fédération Réunionnaise du BTP (FRBTP).
Revendication principale : une augmentation des salaires au-dessus de l’inflation. Les syndicats exigent une hausse de 4%, tandis que la FRBTP propose 1,9%, arguant de la situation économique difficile du secteur.
“On ne peut pas partager des richesses que l’on a pas”, se défend la FRBTP. La fédération patronale pointe du doigt les marges brutes des entreprises du BTP, inférieures à 5%, et les crises successives que le secteur a subi.
“L’Etat doit prendre ses responsabilités”, martèle la FRBTP. Le vice-président de la branche travaux publics, Rudolph Lorion, appelle l’Etat à intervenir pour trouver des solutions.
Le préfet de La Réunion est désormais au cœur du jeu. Il devra trouver un terrain d’entente entre les parties pour éviter une paralysie du secteur du BTP, crucial pour l’économie réunionnaise.
En attendant, les actions de l’intersyndicale la semaine prochaine risquent de perturber le BTP à La Réunion. Des chantiers pourraient être bloqués et des manifestations organisées.
Points clés de la situation:
- Grève illimitée à partir du 7 février dans le BTP à La Réunion
- Revendication : augmentation des salaires au-dessus de l’inflation
- La FRBTP propose 1,9%, arguant des difficultés économiques du secteur
- Appel à l’intervention de l’Etat
- Le préfet de La Réunion en position de médiateur
- Risques de perturbations dans le BTP la semaine prochaine
Suivez l’évolution de la situation dans les prochains jours.
Questions pour alimenter le débat:
- L’Etat doit-il intervenir dans les NAO du BTP à La Réunion ?
- Quelles solutions pour sortir de l’impasse ?
- Quelles sont les conséquences potentielles de la grève sur l’économie réunionnaise ?
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