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Le créole la langue de l’insoumission

Dans la mentalité et dans la société créole, une dualité se pose. Il s’agit de la langue. La langue dite maternelle est incontestablement le créole et la langue « usuelle »/de travail le français. Deux catégories s’opposent également, les adeptes qui ne jurent que de bien parler le français puis ceux qui ne préfèrent que parler tout le temps en créole.

 

Derrière cette façade, se cache une réalité identitaire. Une idéologie a été dictée par des années de lutte identitaire pour l’ « assimilation et la conservation des spécificités locales » comme la culture et surtout la langue.  Car dans l’histoire française, la volonté de réduire, voire d’éliminer, les langues régionales a été très forte, si l’on n’évoque le cas de la Bretagne, de la Catalogne (Perpignan) et bien d’autres.

 

Cette politique s’est heureusement assouplie. Les spécificités locales se sont greffées à la culture française ce qui donne sa richesse. Justement, même si elle paraît hermétique, la langue française se nourrit de ces influences linguistiques de tous horizons. La richesse d’une langue comme le créole et la culture qui s’y rattachent sont autant d’identité qui rassemble les peuples. Alors comment garder une unité nationale sans casser les spécificités locales en évitant  l’acculturation « sauvage ». Voilà tout l’enjeu que devrait avoir pour comme thème de travail auquel devraient s’atteler nos politiques…

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