Une pandémie dévastatrice explose à l’échelle du globe… Au Centre de Prévention et de Contrôle des Maladies, des équipes se mobilisent pour tenter de décrypter le génome du mystérieux virus, qui ne cesse de muter. Le sous-directeur Cheever, confronté à un vent de panique collective, est obligé d’exposer la vie d’une jeune et courageuse doctoresse. Tandis que les grands groupes pharmaceutiques se livrent une bataille acharnée pour la mise au point d’un vaccin, le Dr. Leonora Orantes, de l’OMS, s’efforce de remonter aux sources du fléau. Les cas mortels se multiplient, jusqu’à mettre en péril les fondements de la société, et un blogueur militant suscite une panique aussi dangereuse que le virus en déclarant qu’on « cache la vérité » à la population…

Ce n’est pas la réécriture du scénario de la pandémie du Covid-19, mais le synopsis de Contagion, un long-métrage réalisé par Steven Soderbergh, 2011. Le déroulement du film nous rappelle furieusement les grandes trames de la crise sanitaire mondiale qui a débuté en Chine. Plus qu’un énième film sur une crise sanitaire, Contagion nous offre aussi une réflexion sur la politique et la société. Durant ces périodes anxiogènes, les films de ce genre sont très prisés. Contagion fait partie des long-métrages les plus regardés sur Netflix.

Si le film a autant de succès, c’est grâce à sa grille de lecture qu’il nous offre pour comprendre la crise actuelle. Tous les ingrédients sont présents : la recherche de l’origine du virus, la dissimulation de la vérité, les enquêtes, les charlatans… Ce que l’on espère est que la crise du Covid-19 se termine comme Contagion : sur un happy ending.