« Ousanousava? ziskakan? Ôté ôté arét fé la m… èk nout kiltir manzé èk nout lang kozé ékri ». Visiblement, la pilule, ou plutôt le rougail de saucisse en conserve, a du mal à passer auprès de Tiloun. Pour l’artiste, le rougail en boîte avec de fausses épices est un crime de lèse-majesté à l’encontre de ce patrimoine culturel réunionnais. « Apré bonbon piman san piman fé èk soja, aster rougay sosis an bwat èk zépis mantèr. An plis ékri an lang Fransizé ».
Cette gueulante bien sentie a été likée un peu moins de 500 fois sur sa page Facebook. Ces critiques, sévères certes, sont justifiées car les industriels ont pour (mauvaise) habitude de dénaturer les plats qui symbolisent les pays ou les régions. D’autant plus que le rajout de conservateurs ainsi que d’arômes artificielles fait planer des risques sur la santé des consommateurs.