À partir du 1er juillet 2024, les supermarchés seront tenus d’informer les consommateurs lorsqu’un produit est victime de la “shrinkflation”, cette pratique qui consiste à réduire la quantité d’un produit dans son emballage tout en maintenant son prix. Cette mesure, annoncée par le ministère de l’Économie, vise à lutter contre la baisse du pouvoir d’achat des ménages.
Des étiquettes pour plus de transparence
Concrètement, les supermarchés devront apposer des étiquettes sur les produits concernés, indiquant la nouvelle quantité et la différence avec l’ancienne. Cette mesure s’appliquera à tous les produits alimentaires et non alimentaires, qu’il s’agisse de marques nationales ou de distributeurs.
Une pratique qui trompe les consommateurs
La “shrinkflation” est une pratique de plus en plus courante depuis quelques années, à la faveur de l’inflation. Elle permet aux fabricants et aux distributeurs de maintenir leurs marges bénéficiaires tout en augmentant les prix de facto pour les consommateurs. Cette pratique est souvent jugée trompeuse et nuisible au pouvoir d’achat des ménages.
Une mesure bienvenue pour les associations de consommateurs
Les associations de consommateurs saluent cette mesure du ministère de l’Économie, qui devrait permettre aux consommateurs de mieux comprendre les prix qu’ils paient et de faire des choix plus éclairés. Elles espèrent que cette mesure incitera également les fabricants et les distributeurs à plus de transparence et à limiter le recours à la “shrinkflation”.
Reste à voir si cette mesure sera efficace
Il reste à voir si cette mesure sera réellement efficace pour lutter contre la “shrinkflation”. Certains craignent que les fabricants et les distributeurs ne trouvent d’autres moyens de contourner la réglementation. D’autres soulignent que cette mesure pourrait avoir un impact négatif sur l’innovation, car les fabricants pourraient être moins enclins à lancer de nouveaux produits si ceux-ci risquent d’être soumis à la “shrinkflation”.