En profitant de l’heure autorisée à la pratique du sport durant le confinement, j’ai pu constater un grand nombre de « cèpes tête-de-nègre » dans la forêt de L’Êtang-Salé. Il s’agit en fait d’un phlebopus marginatus qui ressemble à s’y méprendre au Cèpe bronzé (boletus aereus) fréquent en France dans les régions méditerranéennes ce qui explique cet « abus de langage ». Ils sont tous deux de la famille des Bolétacées.
Notre bolet péï n’est pas une particularité réunionnaise puisqu’il pousse également dans les forêts tropicales en Australie, en Indonésie, en Malaisie, au Sri Lanka, au Laos, dans le nord de la Thaïlande et au Myanmar. À La Réunion, il est observé dans la forêt de L’Étang-Salé, au Tampon et à Saint-Leu.
Son chapeau couvert de poils fins de couleur marron à olive, il peut-être difforme et cabossé, son diamètre peut atteindre jusqu’a 60 cm pour un poids de 30 kg.
En cari, en civet, en omelette ou tout simplement poêlé des Réunionnais les cuisinent…
Il est conseillé de choisir les jeunes pousses, d’enlever la « mousse » (pores) et d’éplucher le pied. Il faut ensuite couper les champignons en morceaux assez gros et les nettoyer délicatement.
Le plus simple et de faire cuire les morceaux à la poêle pour les laisser réduire et dégorger et ensuite les assaisonner à convenance … Ces cèpes tropicaux ont un petit goût sauvage.
ATTENTION : En cas de doute, consultez votre pharmacien qui saura vous indiquer si les champignons que vous avez trouvés sont comestibles.
Le champignon néna un gout la terre… Des fois néné aussi ti verre dedans faut faire attention…