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J’ai voté en faveur du projet de loi relatif à l’accélération des énergies renouvelables

conséquences prévisibles de longue date, justifie l’urgence à agir et mon choix de voter
en faveur de cette loi !

Le Parlement a adopté la loi visant à accélérer le déploiement des énergies renouvelables ; j’ai voté en faveur de ce texte à l’Assemblée Nationale, malgré quelques réserves, et ce pour les raisons suivantes.


Au préalable, je regrette les « occasions manquées » :


• je militais en faveur d’un « partage de la valeur » qui aurait permis aux riverains directement concernés de bénéficier – par une baisse de leurs factures – de l’éolienne installée près de chez eux, et de rendre ainsi cette source d’énergie renouvelable plus acceptable ;

• le dispositif de planification est à mon sens lacunaire, et parfois incohérent, avec un texte trop timide face aux 2 priorités que sont, à mes yeux, d’une part l’instauration d’une planification globale du déploiement des énergies renouvelables, et d’autre part l’acceptabilité qui méritait d’être favorisée par la prise en compte des efforts fournis par certains territoires ;

• une capacité à définir des zones d’exclusion limitée aux communes disposant de documents d’urbanisme, ce qui exclut nombre de petites communes rurales dont les élus ne pourront pas toujours s’opposer à l’installation de nouveaux projets … au détriment de lapréservation de leurs paysages ;

• un manque de volontarisme politique pour le déploiement d’énergies renouvelables, préjudiciable à l’objectif d’autonomie énergétique : aucune garantie d’appels d’offres réguliers, trop peu sur la géothermie, une insuffisance d’engagement pour le développement de nos capacités de stockages, …

Mais ce texte devrait permettre des avancées, et j’ai choisi de voir “le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide” et d’écouter ma fibre écologique car sur le fond plusieurs dispositions vont dans le bon sens et
sont consensuelles :

• une facilitation d’accès au foncier non agricole pour l’énergie solaire : sur les abords de routes et d’autoroutes, de voies ferrées, de friches et de parkings, …

• des dispositifs de planification de l’éolien en mer, essentiels pour rattraper le retard accumulé par la France en comparaison de plusieurs de nos voisins européens ;

• des mesures indispensables pour les zones non interconnectées, à l’initiative essentiellement de mon groupe LIOT, avec notamment des adaptations aux spécificités en Outre-Mer : à titre d’exemples la limitation des contrats d’énergie renouvelable de long terme (de type PPA) à la France Hexagonale, l’abaissement du seuil et
l’adaptation de l’obligation d’installation de panneaux photovoltaïques sur les parkings dans les territoires ultramarins, …

• Sur la forme, j’observe que ce texte – plus que d’autres, hélas ! – a fait l’objet d’un dialogue entre la majorité parlementaire et le gouvernement d’une part, et les oppositions d’autre part.

En conclusion, ce texte est certes incomplet et donc perfectible, d’où une véritable interrogation quant à sa capacité à permettre une réelle accélération du déploiement des énergies renouvelables dans notre pays,
mais il représente toutefois une relative avancée par rapport à l’existant : une volonté de planification vaut mieux que la “loi de la jungle” constatée aujourd’hui sur certains territoires …

L’objectif d’une transition énergétique réussie, face au changement climatique et ses conséquences prévisibles de longue date, justifie l’urgence à agir et mon choix de voter en faveur de cette loi !

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