C’est avec émotion que j’ai appris la triste nouvelle du décès hier soir du dernier dirigeant de l’URSS, Prix Nobel de la Paix en 1990, à l’âge de 91 ans des suites d’une longue maladie.
Née pendant la période de la Guerre Froide, je mesure pleinement aujourd’hui – à l’heure de la terrible guerre en Ukraine – l’immense perte que représente sa disparition pour la Démocratie, la Liberté, la Russie, l’Europe et le Monde.
Homme d’Etat, défenseur infatigable de la paix en Europe et partisan d’une cohabitation avec l’Occident, il fut assurément un Homme de son temps, contribuant pacifiquement à la chute du « Rideau de Fer » et à la
fin de la Guerre Froide.
Il symbolise ainsi l’expression chère au Général de Gaulle qui espérait une Europe pacifiée « de l’Atlantique à l’Oural ».
Je présente à ses proches et au peuple Russe mes condoléances républicaines.