A l’échelle française, 27 % des étudiants inscrits en première année de licence en 2011 ont obtenu leur licence trois ans après. La statistique dénote une certaine stabilité. Depuis 2008, ce chiffre se maintient à ce niveau malgré les diverses mesures prises en faveur de la réussite en licence. Près d’un bachelier général sur deux obtient sa licence en trois ou quatre ans, seuls 16 % des bacheliers technologiques et 6 % des bacheliers professionnels valident leur diplôme. Le choix de filière est déterminant pour l’obtention de la licence. La faiblesse des taux de réussite « tient essentiellement au nombre élevé d’étudiants qui abandonnent leur formation en Licence après un an (33 %) ou deux ans (13 %) d’études. Une partie d’entre eux se réoriente vers d’autres formations » explique le Ministère de l’Education nationale.
Les universités d’Outre-mer accusent un énorme retard par rapport aux autres dans ce classement. Ainsi, l’université des Antilles occupe la dernière place du classement avec ses 20,1 % des étudiants inscrits en licence qui passent en 2e année. Pour La Réunion, ce n’est pas mieux. Seuls 21,6 % des étudiants inscrits en licence qui passent en 2e année. Les étudiants ultramarins sont donc quelque peu en retraits. La palme du plus faible taux de réussite revient au Centre Universitaire de Mayotte, viennent ensuite, l’université des Antilles, l’université de La Réunion, l’université de Polynésie Française puis l’université de Nouvelle-Calédonie.
L’université de Nouvelle-Calédonie est en queue de peloton, malgré le calendrier climatique. Et l’université de La Réunion aurait un meilleur classement; seulement les bacheliers, titulaires d’une belle mention, rejoignent en grand nombre la Métropole pour suivre des cours dans les diverses écoles supérieures :leurs portes s’ouvrent pour eux, grâce au calendrier ajusté à celui de la Métropole.