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Qu’attendons-nous pour manger ces requins ?!?

Il ne nous laisse aucune chance dans la mer. Le requin, une fois sa proie verrouillée, ne fait qu’une bouchée d’un bras ou d’une jambe d’une personne. Alors plutôt que de signer des pétitions pour tenter de le sauver, préférons une poêle et un peu d’huile pour faire une bonne darne de requin grillée.

Bien sûr, c’est un raccourci simple sur les méthodes à adopter pour endiguer ces attaques de requins – qualifiés par Patrick Florès – de mutants. Mais la consommation de leur chair est-elle la vraie solution ? Dans d’autres cas, nous avons vu que la surpêche pouvait rompre l’équilibre écologique et conduire à l’extinction d’une espèce. Ce n’est pas la finalité car le requin fait partie d’un écosystème. Chaque espèce est garante d’un équilibre écologique.

D’ailleurs, la consommation de viande de squale n’est pas sans risque à cause des aliments qu’ils consomment eux-mêmes. Des cas d’intoxications alimentaires sévères ont eu lieu de par le monde suite à une consommation de viande de requin.  Les squales ingèrent des ciguatoxines, composés organiques présents dans la chair de certains gros poissons. Ingérées par l’homme, ces toxines provoquent la ciguatéra, aussi appelée “gratte”, une intoxication alimentaire potentiellement mortelle.

A La Réunion, la chair des requins visés par le programme Cap Requins ne présente pas les garanties de sécurité alimentaire nécessaires à la commercialisation des prises. En 2014, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) avait rendu public un avis concernant le risque lié à la consommation des requins tigre et bouledogues pêchés dans les environs de l’île.

Crédit photo : Facebook

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