Un séisme de magnitude 7,8 a secoué la Nouvelle-Zélande dimanche 13 novembre déclenchant un tsunami et faisant plusieurs morts. Le tremblement de terre est survenu à quelque 90 kilomètres de la ville de Christchurch, sur l’île du Sud, où un séisme de magnitude 6,3 avait fait 185 morts en février 2011. Thomas, un Réunionnais vivant en Nouvelle-Zélande, nous confie comment il a vécu cet épisode.
« Il est lundi, aux alentours de deux heures de matin. Un tremblement terre frappe la Nouvelle-Zélande. Cela provoque un réveil en sursaut et le sentiment de ne rien contrôler. Tout est en mouvement autour de soi. Je ne peux pas dire que j’avais peur, j’étais plutôt très impressionné par ce phénomène naturel peu courant à La Réunion.
Je me souviens m’être réveillé. On se sent un peu comme si on naviguait dans une mer agitée alors qu’on est bel et bien sur terre. La seule inquiétude à ce moment-là est de savoir si on ne va pas finir sous les décombres. Car, contrairement au Japon, la Nouvelle-Zélande compte encore beaucoup de maisons et d’immeubles qui ne prennent qui ne sont pas aux normes sismiques alors que les tremblements de terre sont fréquents dans ce territoire.
Le séisme qui a frappé l’île Sud avec une magnitude de 7,5 a été ressenti fortement sur la capitale pourtant située dans l’île Nord. Le tremblement de terre a épargné la capitale qui, malgré de fortes secousses, n’a enregistré que des dégâts matériels. L’île Sud décompte elle deux morts auquel je tiens à rendre hommage.
Il y a encore des risques de répliques pour les prochains jours. On croise les doigts pour que les murs tiennent le coup. La chance de ce lundi est que le séisme s’est déroulé durant la nuit. Il y avait très peu de monde dans les rues et dans les magasins. Lundi et mardi, le centre de la capitale tournait au ralenti avec la plupart des magasins qui ont été fermés pour des raisons de sécurité. Aujourd’hui la vie reprend peu à peu son cours normal ».