En 2014,  trois Africains, âgés entre 20 et 22 ans, ont été pratiquement lynchés par une foule indienne hystérique qui les accusait de harcèlement sexuel dans le métro. Le pays, qualifié de plus grande démocratie du monde, connait régulièrement des épisodes de xénophobies à l’encontre de ressortissants du Continent noir. Ougandais ou Camerounais qui habitent la capitale indienne cristallisent les ressentiments régulièrement alors que les ressortissants indiens sont nombreux à essaimer en Afrique notamment pour le commerce.

Mais la dernière brutalité vis à vis d’une congolaise dépasse l’entendement et n’est pas à proprement à mettre sur le compte de la xénophobie mais plutôt au rayon des violences conjugales. Le sort de Cynthia Vechel a ému le monde entier et notamment les Congolais. C’est un crime passionnel qui s’est déroulé à Hyderabad. Cynthia Vechel, une Congolaise, a été tuée par son mari indien qui la soupçonnait d’adultère et qui a ensuite découpé son corps pour le faire disparaître.

Dans un terrible accès de jalousie, le mari était persuadé que son épouse voulait le quitter et divorcer et il l’a giflée, Repoussé violemment par la femme, Rupesh l’a étranglée. Sous la panique, il a tenté de faire disparaître le corps. Il a découpé Cynthia en neuf morceaux dans la salle de bain et l’a mise dans des sacs. Lorsque leur fille est rentrée de l’école, il lui a dit que sa mère était sortie.

Ce drame conjugal a conduit une vive tension au Congo, où la majeure partie de l’économie est entre les mains de ressortissants indiens. Fin mai déjà, le meurtre d’un jeune professeur congolais par trois Indiens à New Delhi avait échauffé les esprits à Kinshasa, mégapole de 10 millions d’habitants. Les autorités avaient dû exhorter la population à ne pas se faire justice elle-même en s’en prenant aux Indiens.