Un article publié jeudi 30 juin dans la revue américaine révèle que le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique continue à se résorber. Il a été provoqué par des activités humaines, notamment l’industrialisation et la pollution émanant des voitures.
L’auteur principal de l’article est Susan Solomon, professeur de chimie et de science du climat au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Selon les chercheurs, le trou dans la couche d’ozone a diminué de plus de 4 millions de km2, soit environ la moitié de la superficie des Etats-Unis, depuis 2000. L’étude se base sur des mesures prises au mois de septembre, pendant le printemps austral, depuis quinze ans.
En grande partie, l’ozone sert à absorber les rayonnements ultraviolets produits par le soleil. De plus, l’ozone est une forme allotropique de l’oxygène : corps simple qui existe sous plusieurs formes. Normalement, la couche d’ozone est maintenue dans un équilibre entre les interactions des rayons ultraviolets, de l’ozone, de l’oxygène et de plusieurs substances chimiques.
Cependant, il y a certains produits qui peuvent dissocier l’ozone et rompre l’équilibre. L’ozone absorbe la plupart des rayons ultraviolets dommageables (rayon UV-B) sur le plan biologique. L’absorption des rayons ultraviolets par l’ozone crée une source de chaleur qui forme la stratosphère (une région où la température augmente avec l’altitude).
Le trou dans la couche d’ozone a été découvert en analysant des relevés à partir de stations au sol qui remontaient aux années 1950. Au milieu des années 1980, les scientifiques ont constaté que la quantité totale d’ozone en octobre diminuait fortement.