Chaque année, la plupart des bacheliers fraîchement diplômés s’inscrivent à l’Université. Ils sont beaucoup à attendre de cette nouvelle vie, pensant qu’elle sera meilleure et plus facile que le mode d’enseignement du lycée, toutes filières confondues. En effet, la présence en cours magistrales et aux travaux dirigés n’étant pas contrôlée, il dépend en fait de l’étudiant d’assister ou pas aux cours dispensés par son UFR, d’être à jour dans ses cours, en bref, d’être auto dépendant dans sa nouvelle vie.

Le train n’est pas toujours facile à prendre, car c’est un système totalement différent de celui du lycée, et qui peut en déconcerter plus d’un. Au lycée, vous aviez plusieurs notes dans une matière, ainsi, il vous était plus facile d’avoir une bonne moyenne tandis qu’à la fac, le maximum de notes est de deux (voire trois), de ce fait, vous n’avez pas intérêt à vous rater le jour du partiel, car cela pourrait vous coûter cher.

 

D’autre part, il y a tellement d’étudiants en salle de TD que les professeurs n’ont pas le même rapport élèves- enseignants qu’ont leurs collègues du secondaires: ils ne peuvent pas réellement s’intéresser à tous les élèves présents (quand ils le sont) et donc, suivre leurs travail, alors que c’est la seule occasion ou cela est possible. Ici, c’est vraiment le facteur motivation qui entre en jeu, et qui est très important, car il permet à l’étudiant de s’impliquer dans ses études.

 

Cependant, il faut rester optimiste, car il y a les rattrapes, ou vous aurez la chance de décrocher votre année lors d’une seconde session d’examens.