C’est comme cela que le glas sonne. Le procès de Terre Rouge a tout du procès pour l’exemple. La peine maximale a été requise à l’encontre des élus qui ont été reconnus coupables de favoritisme. C’est une page qui se tourne car ce procès risque de dissuader d’autres élus d’user des pratiques pointées du doigt dans l’affaire.
Mais le procès sonnera-t-il la fin du clientélisme politique ? Avec ce type de peine qu’ils encourent, les élus ne devraient plus distributeur autant de « petits contrats » aux partisans les plus actifs comme autant de cadeaux pour remercier les plus fidèles. C’est une bonne chose pour le jeu démocratique. La place est ainsi laissée aux idées et au programme plutôt qu’au clientélisme. Il faudra toutefois patienter pour voir les suites données à ce procès car Nassimah Dindar et compagnon ont fait appel.