Concurrencés par les choux en provenances d’Afrique du Sud, les agriculteurs n’arrivent plus à écouler leurs récoltes, du moins tant que le stock importé présent sur le marché ne soit épuisé.
Déjà victimes des vagues de froid de juillet 2015 et 2013, les agriculteurs sont au bout du rouleau ce qui les amènent, sous l’impulsion de la CGPER, à mener des actions coups de poing comme ce fut le cas il y quelques jours en broyant 300 tonnes de choux et de menacer de faire le double la semaine prochaine.
Le problème du choux Réunionnais, aussi anecdotique soit-il, est symptomatique de l’évolution que connait notre façon de consommer, ce sujet soulève de nombreuses questions : Jusqu’où iront ces agriculteurs pour protéger leur gagne-pain ? Sommes nous en train de vivre les limites d’une économie libérale, faut-il être plus protectionnistes ? Quelles initiatives prendre pour éviter ce gaspillage ? Faut-il adapter notre production agricole au changement climatique ? Comment promouvoir la production locale face à la mondialisation ?
Tant de questions dont les pouvoirs publics devraient traiter avec acharnement pour sauver l’agriculture réunionnaise.
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