Ce 23 mai, l’Europe célèbre la journée européenne de l’obésité. Le surpoids et l’obésité prennent des proportions alarmantes sur le Vieux continent, la situation est pire dans les DOM. Ils s’y accompagnent de diabète qui atteint des niveaux records comparativement à la situation de l’Hexagone par exemple.

L’obésité et le surpoids résultent d’une « suralimentation relative ». L’apport alimentaire supérieur à la dépense énergétique, cette dernière était en partie liée à l’activité physique. En plus des traditions culinaires qui promeuvent la générosité, aussi bien en gras qu’en sucre, le manque d’activités physiques intervient également. Un autre facteur non négligeable : la malbouffe gagne du terrain à La Réunion. A cause du rythme infernal imposé par le quotidien, manger sur les pouces devient un impératif. Qui dit « fast-food » dit calorie en trop. À La Réunion, l’obésité est un phénomène en constante progression dont les conséquences, notamment sur le diabète, représentent déjà une véritable préoccupation de santé publique.

Une étude publiée entre 2006 et 2009 estime que 23% des réunionnaises étaient en situation d’obésité, contre 18% en France métropolitaine. Chez les hommes, les prévalences du surpoids et de l’obésité restent comparables entre la France métropolitaine et La Réunion. Chez les jeunes, les prévalences de surpoids et d’obésité montrent respectivement une hausse de 8,2% et de 2,9% ces dernières années.

D’une manière générale, la capacité de stockage de ce surplus énergétique peut être modulée par des facteurs génétiques. Le surpoids peut être héréditaire donc certains individus peuvent être plus susceptibles du fait de leur génotype aux effets de la sédentarité, d’autres à ceux d’une suralimentation. L’obésité est intimement liée au mode de vie. Le seul moyen pour l’éviter est tout simple sur papier mais ardu dans la pratique: manger sainement et bouger régulièrement.

Le principe de compétitivité est tout à fait louable, mais dans ce cas de figure, il faudrait que cela s’applique aussi à nos chers amis politiciens qui ne se tuent pas à la tâche, comme en témoigne le taux d’absentéisme de nos sénateurs.

L’on pourrait dire que nos salariés ne sont peut-être pas tous informés sur la loi El khomri. Néanmoins, ceux qui nous gouvernent sont loin de savoir quelle difficulté l’on vit pour finir le mois en comptant les derniers centimes pour pouvoir nourrir sa famille.