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Le ministère de l’Éducation des États-Unis supprime près de la moitié de ses postes

Le ministère de l’Éducation des États-Unis a annoncé une réduction significative de son effectif, avec le licenciement de près de la moitié de ses 4 100 employés, soit environ 2 050 personnes. Ces licenciements, effectifs à partir du 21 mars, s’inscrivent dans la volonté de l’administration Trump de réduire la taille du gouvernement fédéral et de transférer davantage de responsabilités aux États. 

Une stratégie de démantèlement progressif

Cette mesure fait partie d’un plan plus large visant à démanteler progressivement le ministère de l’Éducation. Des documents internes suggèrent que la Maison-Blanche prépare un décret confiant à la secrétaire à l’Éducation, Linda McMahon, la mission de fermer progressivement cette institution. Créé en 1979 sous l’administration de Jimmy Carter, le ministère ne peut être dissous sans l’approbation du Congrès. Actuellement, les républicains détiennent 53 des 60 sièges nécessaires au Sénat pour une telle réforme, rendant le processus complexe et politiquement sensible. 

Implications pour le système éducatif

La dissolution du ministère de l’Éducation pourrait avoir des conséquences majeures sur le système éducatif américain. Le ministère joue un rôle clé dans la promotion de l’équité en matière d’éducation et supervise les prêts étudiants fédéraux. Sa suppression pourrait entraîner des perturbations dans la gestion de ces programmes et une perte d’expertise essentielle. Les milieux éducatifs et les démocrates pourraient s’opposer fermement à cette initiative, craignant une diminution du soutien fédéral à l’éducation. 

Un élément du Projet 2025

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du “Projet 2025”, un plan élaboré par des groupes conservateurs visant à restructurer le gouvernement fédéral. Le projet propose des changements significatifs dans diverses agences fédérales, y compris la suppression du ministère de l’Éducation, avec pour objectif de transférer ses prérogatives à d’autres agences ou de les éliminer. 

Réactions et perspectives

Les licenciements massifs au sein du ministère de l’Éducation ont suscité des réactions contrastées. Les partisans de la réduction du rôle fédéral estiment que cela permettra une gestion plus efficace et adaptée aux besoins locaux. Cependant, les opposants craignent que cela n’accroisse les inégalités éducatives entre les États et ne compromette la qualité de l’enseignement. La dissolution du ministère nécessitera une bataille politique au Congrès, où les équilibres de pouvoir rendent l’issue incertaine.

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