Malgré la négociation marathon organisée par la préfecture, rien n’y fait. La crise du BTP perdure et risque de perdurer pour longtemps. En entrant dans la salle de négociation, Jacky Balmine, représentant de l’intersyndicale, affichait déjà son scepticisme. Quant à Bernard Siriex, président de la FRBTP, il préfère se terrer dans le mutisme. Au bout de 6 heures de face à face, la négociation est revenue au point de départ.
Ce mardi 12 avril, à 23 h 10, l’intersyndicale et la FRBTP quittent la préfecture sans trouver un terrain d’entente ce qui signifie que la grève continue, comme l’avaient promis les manifestants. Le patronat a lâché du lest en proposant une augmentation de salaire de 1% au 1er avril. Pour l’intersyndicale, le nouvel ultimatum qui leur est posé est un facteur bloquant. Sa base réclame 2,90% d’augmentation. Les deux campent sur leur position.
Dès ce matin du 13 avril, les manifestants ont repris les barricades installées au niveau de l’échangeur de Sainte-Thérèse ainsi que les ronds-points de Cambaie (Saint-Paul) et des Vilbrequins (Zac 2000 au Port). Les camions et les poids lourds ne sont pas autorisés à passer contrairement aux véhicules légers. L’intersyndicale a promis que les mobilisations ne faibliront plus. Dans cette crise du BTP, c’est l’usager de la route qui est la principale victime.
Crédit photos : Stéphenson L.
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